Blocages du classement tennis
Afin que la demande de classement soit instruite, le joueur doit être licencié sur le millésime en cours.
En cas de maternité
Les joueuses licenciées qui, en raison d’une maternité, arrêtent la compétition, peuvent demander un blocage de leur classement tennis. La demande est à faire au moment de l'arrêt de compétition.
Ces demandes de blocage de classement sont à adresser à la commission régionale de classement de la ligue de rattachement. Le justificatif médical doit être joint à la demande. Les contacts sont disponibles ici.
En cas d'études à l'étranger
Les joueurs effectuant leurs études à l'étranger sont susceptibles de bénéficier d'une mesure de blocage de leur classement.
Le licencié doit pour cela transmettre sa demande avant son départ au service classement (classementtennis@fft.fr) :
- En y joignant un justificatif de scolarité pour l’année à venir (I-20 pour les universités américaines) qui indique bien les dates d’études
- En précisant l’université et la division dans laquelle il évolue.
Cette mesure de blocage de classement est en réalité une mesure protégeant de la descente. Les joueurs qui auraient les résultats suffisants pendant leur retour temporaire en France peuvent donc naturellement monter au calcul.
Au départ à l’étranger, un blocage est appliqué pour une durée de 12 mois.
Les demandes de blocages universitaires de classement sont à renouveler chaque année. Il convient donc de retransmettre son justificatif de scolarité au service classement avant l’échéance du blocage. Cette mesure de renouvellement du blocage pour une période de 12 mois n’est pas automatique et reste soumise à validation du dossier. En cas de résultats clairement inférieurs au classement, la commission fédérale de classement se réserve le droit de ne pas valider le blocage pour les 12 prochains mois.
A la fin du cursus d’étude à l’étranger, au retour en France, il est utile de revenir une dernière fois vers le service classement. En effet, à ce moment-là, le blocage précédemment attribué arrivera à échéance et le palmarès ne permettra probablement pas un maintien dès le calcul du mois suivant. Ainsi, afin de laisser le temps aux joueurs de se reconstituer un palmarès suffisant, une mesure complémentaire de blocage peut être attribuée pour une durée de 8 mois. Pour cela, le licencié doit, avant l’échéance du blocage précédent, notifier le service classement de la fin de son cursus universitaire.
En cas de blessure/maladie
Il n'existe pas de mesure de blocage de classement en cas de blessure ou maladie. Toutefois, des dispositions existent afin de récupérer le classement acquis avant l'interruption de compétition.
Cette mesure s'applique pour tout joueur licencié classé justifiant d’un arrêt de 5 mois minimum dont 12 semaines consécutives au cours des 12 derniers mois pour raison de blessure et/ou maladie et descendant d’un échelon suite à cette interruption de compétition.
Les modalités de reclassement blessure en fonction de votre classement
Le joueur blessé et/ou malade pourra être réintégré à son ancien échelon dès lors qu’il aura obtenu, à l’issue de sa reprise :
- 2 victoires à son ancien échelon (ou mieux) contre 2 joueurs différents s’il est classé au mieux 15/1 à son arrêt
- 3 victoires à son ancien échelon (ou mieux) contre 3 joueurs différents s’il est classé entre -15 et 15 à son arrêt
- 5 victoires à son ancien échelon (ou mieux) contre 5 joueurs différents s’il est classé numéroté à son arrêt
- Pour toute demande de reclassement blessure, il est inutile de transmettre les certificats médicaux tant que les victoires requises n’ont pas été acquises.
- Les victoires contre les joueurs ayant un classement présumé ne sont pas prises en compte.
- Le reclassement blessure s’accompagne d’une mesure de protection du classement pendant quelques mois (descente bloquée) le temps pour le compétiteur de se reconstituer un palmarès permettant d’avoir suffisamment de points pour se maintenir au calcul.
- Une nouvelle demande de reclassement pour cause de blessure ne pourra être formulée qu’à l’issue d’une période de 18 mois à compter de la première demande.